Lutter contre la dénutrition est un enjeu de santé publique. Car la dénutrition tue. Elle tue de façon insidieuse, en provoquant ou en exacerbant d’autres pathologies. En France sont touchés 2 millions de personnes, 1 enfant sur 10 hospitalisés, 20 à 40% des adultes hospitalisés, 25 % des personnes de plus de 70 ans, 270 000 personnes résidantes en EHPAD et 400 000 personnes âgées à domicile.
Face à cette pathologie, on constate que d’une part, les médecins généralistes sont peu formés et ont
peu de temps à consacrer à cette prise en soins complexe, et d’autre part que les médecins
nutritionnistes aguerris à cette pathologie sont peu nombreux en France.
Les diététicien(ne)s nutritionnistes sont des atouts forts dans la stratégie nationale de lutte contre la
dénutrition avec 13 500 professionnels présents sur tout le territoire. Au cœur d’équipes
pluridisciplinaires, en établissements de soins ou en ville, et à partir d’une solide expertise, ils sont
en mesure de réaliser des actions de prévention, un diagnostic diététique et nutritionnel, des
actions thérapeutiques et d’éducation adaptées aux patients. Grâce à leur intervention, il serait
possible de dépister et de lutter contre la dénutrition afin de réduire significativement sa prévalence.
Si le Programme National Nutrition Santé 2001-2005 (PNNS) prévoyait la création de 800 postes de
diététicien(ne)s nutritionnistes en France, ces postes n’ont jamais vu le jour. Malgré leurs
compétences, les diététiciens nutritionnistes ne sont encore mal reconnus par les pouvoirs
publics et le grand public comme des acteurs incontournables de la lutte contre la dénutrition.
Pour répondre d’urgence aux besoins de santé et lutter contre la dénutrition, l’AFDN propose des
mesures pour, dès demain, contribuer à diminuer le nombre de personnes dénutries en France :
> Mieux répondre aux besoins des patients et rendre le parcours de soins nutritionnel plus
efficient :
Valoriser l’activité et les compétences des diététicien(ne)s nutritionnistes pour la prévention
primaire, le dépistage, la prise en soins, le codage grâce à un référentiel d’actes ;
Autoriser les diététicien(ne)s nutritionnistes à prescrire des Compléments Nutritionnels
Oraux (CNO) avec les mêmes conditions de remboursement par l’Assurance Maladie que
lorsqu’ils sont prescrits pas des médecins en vue du retour à domicile ;
Valoriser les compétences des diététicien(ne)s nutritionnistes en nutrition artificielle dans les
structures hospitalières en permettant, en concertation avec les équipes de soins médicales
et paramédicales, la prescription de nutrition entérale, ainsi que l’intégration de son avis
d'expert pour l’initiation et le suivi de nutrition parentérale ;
Créer un master de pratiques avancées (BAC +5) pour les diététicien(ne)s nutritionnistes
dans le champ des pathologies chroniques et de la dénutrition.
> Fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers :
Repenser la collaboration entre l’ensemble des professionnels de santé (hospitaliers et de
ville) au cœur des territoires pour une nouvelle Stratégie Nationale de Réadaptation,
notamment dans le domaine de la nutrition ;
Aider à la construction du réseau ville-hôpital : remboursement des consultations de
diététique en ville dans le cadre de parcours patients formalisés pour la dénutrition ;
Autoriser l’accès au Dossier Médical Partagé (DMP) pour les diététicien(ne)s nutritionnistes
libéraux grâce à l’octroi de la carte CPS (carte de professionnels de santé) pour améliorer la
collaboration avec le médecin généraliste et les autres professionnels de santé ;
Intégrer les diététicien(ne)s nutritionnistes libéraux aux URPS (Union Régionale des
Professionnels de Santé Libéraux) pour améliorer l’offre de soins dans les territoires.
> Renforcer par voie réglementaire la présence et le nombre de postes de diététicien(ne)s
nutritionnistes au sein des EHPAD. ls/elles n’interviennent souvent qu’à temps partiel,
avec un statut d’indépendant, selon les budgets et les priorités des directeurs d'établissement.
> Proposer le remboursement par l’Assurance Maladie d’une consultation de diététique
annuelle de dépistage et de prévention réalisée par un diététicien(ne) de ville pour les
personnes âgées de plus de 70 ans résidant à domicile.
L’AFDN soutient cette campagne nationale qui participe à la prise de conscience de l’impact de la
dénutrition et confirme sa volonté d’y participer par le biais de nombreuses actions en région.
Afin de mieux connaître ce que les diététicien(ne)s nutritionnistes font pour lutter contre la
dénutrition, nous vous proposons de découvrir chaque jour pendant cette campagne un portrait de
diététicien(ne) nutritionniste acteur de terrain et de santé. Rendez-vous sur nos réseaux sociaux !
Aussi, une nouvelle fiche pratique dédiée à la prise en soins de la dénutrition est disponible sur notre
site internet (espace adhérents) : www.afdn.org
Face à cette pathologie, on constate que d’une part, les médecins généralistes sont peu formés et ont
peu de temps à consacrer à cette prise en soins complexe, et d’autre part que les médecins
nutritionnistes aguerris à cette pathologie sont peu nombreux en France.
Les diététicien(ne)s nutritionnistes sont des atouts forts dans la stratégie nationale de lutte contre la
dénutrition avec 13 500 professionnels présents sur tout le territoire. Au cœur d’équipes
pluridisciplinaires, en établissements de soins ou en ville, et à partir d’une solide expertise, ils sont
en mesure de réaliser des actions de prévention, un diagnostic diététique et nutritionnel, des
actions thérapeutiques et d’éducation adaptées aux patients. Grâce à leur intervention, il serait
possible de dépister et de lutter contre la dénutrition afin de réduire significativement sa prévalence.
Si le Programme National Nutrition Santé 2001-2005 (PNNS) prévoyait la création de 800 postes de
diététicien(ne)s nutritionnistes en France, ces postes n’ont jamais vu le jour. Malgré leurs
compétences, les diététiciens nutritionnistes ne sont encore mal reconnus par les pouvoirs
publics et le grand public comme des acteurs incontournables de la lutte contre la dénutrition.
Pour répondre d’urgence aux besoins de santé et lutter contre la dénutrition, l’AFDN propose des
mesures pour, dès demain, contribuer à diminuer le nombre de personnes dénutries en France :
> Mieux répondre aux besoins des patients et rendre le parcours de soins nutritionnel plus
efficient :
Valoriser l’activité et les compétences des diététicien(ne)s nutritionnistes pour la prévention
primaire, le dépistage, la prise en soins, le codage grâce à un référentiel d’actes ;
Autoriser les diététicien(ne)s nutritionnistes à prescrire des Compléments Nutritionnels
Oraux (CNO) avec les mêmes conditions de remboursement par l’Assurance Maladie que
lorsqu’ils sont prescrits pas des médecins en vue du retour à domicile ;
Valoriser les compétences des diététicien(ne)s nutritionnistes en nutrition artificielle dans les
structures hospitalières en permettant, en concertation avec les équipes de soins médicales
et paramédicales, la prescription de nutrition entérale, ainsi que l’intégration de son avis
d'expert pour l’initiation et le suivi de nutrition parentérale ;
Créer un master de pratiques avancées (BAC +5) pour les diététicien(ne)s nutritionnistes
dans le champ des pathologies chroniques et de la dénutrition.
> Fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers :
Repenser la collaboration entre l’ensemble des professionnels de santé (hospitaliers et de
ville) au cœur des territoires pour une nouvelle Stratégie Nationale de Réadaptation,
notamment dans le domaine de la nutrition ;
Aider à la construction du réseau ville-hôpital : remboursement des consultations de
diététique en ville dans le cadre de parcours patients formalisés pour la dénutrition ;
Autoriser l’accès au Dossier Médical Partagé (DMP) pour les diététicien(ne)s nutritionnistes
libéraux grâce à l’octroi de la carte CPS (carte de professionnels de santé) pour améliorer la
collaboration avec le médecin généraliste et les autres professionnels de santé ;
Intégrer les diététicien(ne)s nutritionnistes libéraux aux URPS (Union Régionale des
Professionnels de Santé Libéraux) pour améliorer l’offre de soins dans les territoires.
> Renforcer par voie réglementaire la présence et le nombre de postes de diététicien(ne)s
nutritionnistes au sein des EHPAD. ls/elles n’interviennent souvent qu’à temps partiel,
avec un statut d’indépendant, selon les budgets et les priorités des directeurs d'établissement.
> Proposer le remboursement par l’Assurance Maladie d’une consultation de diététique
annuelle de dépistage et de prévention réalisée par un diététicien(ne) de ville pour les
personnes âgées de plus de 70 ans résidant à domicile.
L’AFDN soutient cette campagne nationale qui participe à la prise de conscience de l’impact de la
dénutrition et confirme sa volonté d’y participer par le biais de nombreuses actions en région.
Afin de mieux connaître ce que les diététicien(ne)s nutritionnistes font pour lutter contre la
dénutrition, nous vous proposons de découvrir chaque jour pendant cette campagne un portrait de
diététicien(ne) nutritionniste acteur de terrain et de santé. Rendez-vous sur nos réseaux sociaux !
Aussi, une nouvelle fiche pratique dédiée à la prise en soins de la dénutrition est disponible sur notre
site internet (espace adhérents) : www.afdn.org
Un(e) professionnel(le) de santé expert(e)
Les diététicien(ne)s nutritionnistes, professionnel(le)s de santé et auxiliaires médicaux inscrits au livre
III de la partie IV du Code de la santé publique, sont les expert(e)s en nutrition. Hautement qualifié(e)s
et légalement réglementé(e)s, ils/elles sont les seul(e)s professionnel(le)s spécialement formé(e)s pour
répondre aux besoins en nutrition et hydratation des personnes atteintes de maladies aiguës et/ou
chroniques quel que soit le contexte de soins. Il/elle est garant(e) de l'état nutritionnel de populations
spécifiques : femmes enceintes et allaitantes, personnes âgées, enfants et adolescents, personnes en
situation de précarité ou de handicap. Inscrit(e)s depuis 1989 dans le corps professionnel des
rééducateurs de la fonction publique hospitalière, ils/elles sont reconnu(e)s dans leur socle identitaire
comme professionnel(le) de santé depuis 2007 seulement. Malgré un manque de reconnaissance
institutionnelle, ce professionnel de santé dispense des soins de qualité, avec déontologie et éthique.
L’épidémie de COVID-19 a mis en lumière une fois de plus la nécessité absolue de prendre en soin les
patients sur le plan nutritionnel notamment en prévenant et en traitant la dénutrition, ce à quoi les
diététicien(ne)s hospitalier(ère)s ont contribué, conformément à leurs prérogatives. Ils/elles sont
également garant.e.s de l’offre alimentaire sur les plans quantitatif et qualitatif dans les établissements
de santé. Ainsi, ils/elles assurent la couverture des besoins nutritionnels des patients en prenant en
compte leur situation physiopathologique ainsi que leurs besoins liés à l’hospitalisation (soins aigus,
soins de suite et de réadaptation - SSR, long séjour).
Les diététicien(ne)s nutritionnistes, professionnel(le)s de santé et auxiliaires médicaux inscrits au livre
III de la partie IV du Code de la santé publique, sont les expert(e)s en nutrition. Hautement qualifié(e)s
et légalement réglementé(e)s, ils/elles sont les seul(e)s professionnel(le)s spécialement formé(e)s pour
répondre aux besoins en nutrition et hydratation des personnes atteintes de maladies aiguës et/ou
chroniques quel que soit le contexte de soins. Il/elle est garant(e) de l'état nutritionnel de populations
spécifiques : femmes enceintes et allaitantes, personnes âgées, enfants et adolescents, personnes en
situation de précarité ou de handicap. Inscrit(e)s depuis 1989 dans le corps professionnel des
rééducateurs de la fonction publique hospitalière, ils/elles sont reconnu(e)s dans leur socle identitaire
comme professionnel(le) de santé depuis 2007 seulement. Malgré un manque de reconnaissance
institutionnelle, ce professionnel de santé dispense des soins de qualité, avec déontologie et éthique.
L’épidémie de COVID-19 a mis en lumière une fois de plus la nécessité absolue de prendre en soin les
patients sur le plan nutritionnel notamment en prévenant et en traitant la dénutrition, ce à quoi les
diététicien(ne)s hospitalier(ère)s ont contribué, conformément à leurs prérogatives. Ils/elles sont
également garant.e.s de l’offre alimentaire sur les plans quantitatif et qualitatif dans les établissements
de santé. Ainsi, ils/elles assurent la couverture des besoins nutritionnels des patients en prenant en
compte leur situation physiopathologique ainsi que leurs besoins liés à l’hospitalisation (soins aigus,
soins de suite et de réadaptation - SSR, long séjour).
L’AFDN, première organisation professionnelle française de diététicien(ne)s nutritionnistes
L’AFDN, association porte-parole de la profession auprès des pouvoirs publics, est à l’origine de la
reconnaissance des diététicien(ne)s comme professionnel(le)s de santé (2007). Elle rassemble plus de 2
500 diététicien(ne)s nutritionnistes : dans les hôpitaux et établissements médico-sociaux, les
collectivités publiques territoriales (communes, communautés de communes, départements, régions), le
secteur privé (services à domicile, restauration collective), en tant que profession libérale. Elle se donne
pour missions de fédérer, de représenter et de promouvoir la profession, d’accompagner les
diététicien(ne)s dans l’exercice de leur pratique et d’animer son réseau d’adhérents. Membre actif de
réseaux professionnels internationaux, l’AFDN participe aux comités de suivi du PNNS (Programme
National Nutrition Santé) et du PNA (Programme National Alimentation). À ce titre, elle prend part en
tant que partenaire et expert national, européen et international, aux décisions concernant la profession,
notamment en matière d’évolution de la formation initiale, ainsi qu’aux orientations de santé publique
en matière d’alimentation-nutrition.
L’AFDN, association porte-parole de la profession auprès des pouvoirs publics, est à l’origine de la
reconnaissance des diététicien(ne)s comme professionnel(le)s de santé (2007). Elle rassemble plus de 2
500 diététicien(ne)s nutritionnistes : dans les hôpitaux et établissements médico-sociaux, les
collectivités publiques territoriales (communes, communautés de communes, départements, régions), le
secteur privé (services à domicile, restauration collective), en tant que profession libérale. Elle se donne
pour missions de fédérer, de représenter et de promouvoir la profession, d’accompagner les
diététicien(ne)s dans l’exercice de leur pratique et d’animer son réseau d’adhérents. Membre actif de
réseaux professionnels internationaux, l’AFDN participe aux comités de suivi du PNNS (Programme
National Nutrition Santé) et du PNA (Programme National Alimentation). À ce titre, elle prend part en
tant que partenaire et expert national, européen et international, aux décisions concernant la profession,
notamment en matière d’évolution de la formation initiale, ainsi qu’aux orientations de santé publique
en matière d’alimentation-nutrition.